Tim Gaudreau : Fausses accusations criminelles

  • * Toute les photos et transcris présentés dans cet article sont des documents officiels présentés à la cour durant le procès

  • * L’identité de l’enfant, seul témoin sur les lieux ne sera pas révélé pour des raisons évidentes

Dans les médias, on ne parle que très rarement de l’histoire de femmes violentes ou vindicatives. On croirait presque que cela n’existe pas et que cela n’intéresse personne. Pourtant, on connaît tous des proches avec des histoires d’horreur ou des hommes qui se font frapper, complètement lavés financièrement ou des bons pères de famille qui se font enlever leurs enfants injustement. La plupart restent dans dans l’ombre et son réduits au silence. On reproche souvent aux hommes de ne pas dénoncer ou porter plainte pour des raisons culturelles, car c’est mal vu. Pourtant, le système judiciaire y est pour quelque chose, puisque d’emblée, les plaintes déposées par des hommes sont rarement prises au sérieux par les autorités. Je sympathise très sincèrement avec la cause de la violence faite aux femmes et avec raison. Dans ma vie, mes personnes préférées et les plus importantes pour moi sont des femmes, je les adore et je vous accorde tout mon soutien le plus sincère.

Malheureusement, le mouvement est tellement fort que certaines d’entre elles utilisent cette noble cause comme outil de vengeance. Je ne me ferai pas d’ami en disant ça, mais, bien que ce soit dur à croire pour certains, des femmes mal intentionnées qui utilisent la justice pour se venger, oui, ça existe. Je suis loin d’être le seul à qui c’est arrivé et je me permets de parler au nom de tous ceux qui sont passés par là. On en connaît tous personnellement autour de nous qui ont déjà passé dans le tordeur. Les prisons sont aussi pleines d’hommes qui sont institutionnalisés, ayant débuté par des histoires banales de chicane de ménage, et qui sont maintenant pris dans l’engrenage. Je sais, j’en ai rencontré plusieurs. C’est bien connu, les hommes qui font face à la justice s’opposant à une femme partent avec un sérieux désavantage. Surtout en matière de violence. Pour ma part, durant tout le processus, j’ai senti une juge qui déteste les hommes, qui ne m’a jamais écouté et ne m’a jamais même regardé dans les yeux. Depuis le premier jour en cour, j’ai tout de suite senti qu’en tant qu’homme, j’étais coupable dès le départ et que c’était perdu d’avance. Les faits et les statistiques parlent. La couronne est représentée de loin majoritairement par des femmes partout dans les palais de justice du Québec.

Je comprends très bien que ce ne peut être un système parfait et qu’il ne faut pas généraliser. Ce qui est clair, c’est que si tu as le malheur d’être un homme qui a affaire dans ses couloirs, se défendre coûte très, très cher. Tu pars avec un sérieux handicap et une présomption de culpabilité. Bon nombre d’entre eux doivent se résigner à plaider coupable pour une peine réduite au risque de tout perdre dans une procédure laborieuse, interminable et avec des frais légaux complètement démesurés.

Petit résumé de mon histoire

En mai 2017, j’ai été accusé de voies de fait, d’invasion de domicile / entrée par effraction et de harcèlement criminel à l’égard de Mme. Chanel Godbout de Magog. En 2019, durant mon passage et enregistrements à l’émission La Voix 7, la juge Hélène Fabi de la Cour du Québec a conclu à un verdict de culpabilité sur trois chefs d’accusations. On me dépeint comme un psychopathe sadique qui aurait commis un crime violent et prémédité. Les articles médiatiques découlant des accusations et de mon passage à La Voix sont en totale incohérence avec le récit des événements, les témoignages et les faits mentionnés lors du procès. Plusieurs éléments auraient dû mettre la puce à l’oreille de la juge ou semer au moins, au minimum, un doute raisonnable. Voici quelques détails qui en témoignent.

Premièrement, à l’époque, la soi-disant victime, une barmaid de 24 ans du nom de Chanel Godbout, était fraîchement tout juste sortie de plusieurs autres poursuites de voies de fait envers ses anciennes fréquentations. Chose que j’ai su seulement quelques mois après l’avoir connu. Chaque fois, aillant recours à la police pour les accuser de voies de fait en justice.

2014 – A.Parenteau
2015 – Marc P.
2016 – V. Roy
2017 – Tim Gaudreau


Chaque fois, tous les hommes inculpés de voies de fait, incluant moi, n’avaient aucun antécédents judiciaires. Chacun témoigne que la plaignante les frappait couramment durant leur relation. Mme. Chanel Godbout touche chaque fois qu’elle accuse un homme, une rente de victime de la CAVAC. Ses frais légaux sont aussi chaque fois, assumé par l’état pendant que les hommes doivent payés pour se défendre.

Lors de notre fréquentation, notre relation était souvent basée sur l’aide que je lui apportais à elle, sa mère et son enfant avec leurs problèmes de santé. Je l’ai accompagnée à plusieurs reprises à ses rendez-vous médicaux et je les ai tous vus à maintes reprises gratuitement à ma clinique. Je leur prêtais souvent de l’argent et j’acceptais souvent de l’aider et de garder son fils pendant qu’elle travaillait au bar jusqu’aux petites heures du matin. J’avais une bonne relation avec le petit.

Plusieurs fois, j’ai tenté d’expliquer qu’on ne pourrait être ensemble en couple à long terme et que nous devrions cesser de se voir. À deux reprises, lorsque j’ai tenté de cesser de la voir, elle m’a fait croire qu’elle était enceinte de moi et que je n’avais pas le cœur de l’abandonner ainsi. Chaque fois, ce n’était finalement pas le cas le mois suivant. Notre relation était toxique ; Parsemée de drame, de crises d’hystéries, d’insultes, d’injures de toute part et de multiples simili ruptures répétitives.

Au mois d’avril, en crise de jalousie quelques mois après que j’ai mis fin à notre relation, elle pénètre par effraction en forcant la porte de ma maison pour ouvrir et saccager les valises de ma copine en sortant ses vêtements. Elle prend en photo les vêtements de ma nouvelle copine en me harcelant au téléphone. On peut l’identifier dans le miroir.


Ma plainte à la police pour cet entrée par efraction n’as jamais été considéré. Et la juge ne prend pas cet événement en considération.

Plusieurs autres situations de la sorte ont survenues durant notre relation. En voici quelques exemples:

Quelques mois auparavant, fortement intoxiquée de la veille lorsqu’elle ne peut rentrer travailler car elle a passé la nuit chez un de ses amis pendant que je gardais son fils, elle tente de faire croire à son patron qu’elle ne peut rentrer travailler car je l’avais supposément sévèrement battue et qu’elle avait un gros œil au beurre noir. Connaissance de longue date, son patron m’envoi des messages facheux ou il me dit ne s’être jamais douter que j’étais un batteur de femme durant toute ses années. J’ai dû me rendre chez elle pour prendre une photo d’elle par surprise pour l’envoyer à son patron pour démentir le tout. Le lendemain elle était de retour au travail sans aucunes marques de violence. J’ai présenté la photo en cour:

Bien que la juge a beaucoup de difficulté a objectivé les blessures qui ne concordent pas le récit éxagéré de la victime, la juge FABI ferme les yeux et n’as pas pris cet événement en considération.

Le 27 mai 2017 vers 2h00 du matin, une fois de plus, Mme. Godbout, sur un élan de jalousie, pensant que je suis avec une autre femme, se rend chez moi aux petites heures du matin. Elle laisse son garçon seul a la maison. Elle défonce la porte principale de ma maison pour y faire du vandalisme. Elle écrit même « VA CHIER » sur le mur de la salle de bain.

Suite à son intrusion dans mon domicile, elle m’envoie plusieurs textes témoignant de sa jalousie et de sa frustration que je sois sorti ce soir-là. Bien que ceux-ci soient de piètre qualité, ses photos sont les transcriptions officielles prises par la police et présentées à la cour.

Malgré que cela prouve clairement que ce soit plutot la plaignante qui sois en crise de jalousie le matin des évènements et que à priori je tentais de la calmer, la juge ne prend pas cet élément crucial en considération.

La plaignante est aussi accusée et reconnue coupable de méfaits criminels pour le vandalisme commis à mon domicile mais pas d’entrée par effraction même si elle défonce la porte. Les médias n’en font aucune mention et semblent seulement décrire que c’est moi qui me suis rendu chez elle sur un élan de jalousie de façon calculée et planifiée, sans aucune mention que madame Chanel Godbout a commis un acte criminel à mon égard à peine quelques minutes avant ses accusations de violence contre moi.

À plusieurs reprises, je tente de la calmer pour que nous puissions nous expliquer sur le pourquoi du vandalisme qu’elle a fait durant la nuit.


Son fils témoigne aussi à l’effet que je tentais de la calmer sur les lieux.

Malgré que cela en dise long sur les motifs de ma visite chez elle et que je sois à ce moment très calme, tenant un discours calme et réconciliateur, et aillant démontré en cour que ce type de conflit est survenu plusieurs fois auparavant, la juge conclut quand même que cela constitue une entrée par effraction avec une intention clair de commettre un crime violent et de m’en prendre à ses biens.

J’entre dans son domicile comme je fais souvent, car la porte de côté n’est jamais verrouillée (on m’accuse du crime grave d’invasion de domicile). J’ai aussi ma propre clé au besoin (prouvé en cour). La croyant au lit à cette heure matinale et ayant demandé de venir la voir la veille, je me dirige doucement vers sa chambre pour discuter afin de savoir pourquoi elle a fait ça. Lorsque j’arrive, elle est en hystérie totale, elle se met à me frapper en m’accusant d’avoir passé la nuit avec une fille. Durant sa crise, elle agrippe un pic à glace avec un manche de tournevis et m’attaque. Elle tente même de me le planter dans le ventre et au visage. Son enfant, témoin de la scène, corrobore ma version qu’elle me menaçait avec l’arme en criant qu’elle allait me tuer.

Lorsqu’on examine les articles médiatique a ce sujet, les journaliste déforment le récit en disant plutot que ce sois l’enfant qui me criais « arrête tu vas la tuer ». Chose que l’enfant n’as jamais mentionné. Il témoigne plutôt clairement à l’effet que ce sois plutôt sa maman qui m’ai proférée des menaces de mort.

Lorsque la victime est interoger a ce sujet, elle dit n’avoir jamais essayer de me blesser. Elle avou cependant m’avoir cracher au visage.


Enragée, elle agrippe mon téléphone et le lance par terre, le fracassant totalement. Les policiers l’ont retrouvé en plusieurs miettes sur les lieux. Son enfant témoigne aussi à l’effet que Mme. Godbout ai empoigné mon téléphone pour ensuite le brisé. Il dit aussi avoir vu sa maman me lancé une petite chaise.

Bien que tous ces éléments corroborent précisément ma version des faits, indiquant que c’est plutôt la plaignante qui m’a attaqué ce matin-là, la juge décide surprenamment de ne pas prendre en considération ces éléments et ignore totalement le témoignage de l’enfant. L’élément du téléphone endommagé est également totalement mis de côté. Ma plainte croisée simultanée en matière de violence a elle aussi été complètement ignorée et rejetée.

Lors du procès, son enfant témoigne même à l’effet que sa maman et sa grand-maman lui ont demandé de mentir au policier et de dire que Tim était le méchant.




L’enfant témoigne à la cour que Tim est gentil avec lui et qu’il ne lui a jamais fait de mal. La cour décide donc d’abandonner les plaintes de voies de fait contre l’enfant que la mère tentait d’intenter. La soi-disant victime témoignait à l’effet que Tim aurait aussi poussé violemment son enfant à plusieurs reprises, un scénario qu’elle répète également allègrement à son entourage. Cependant, l’enfant dément ses allégations durant son témoignage.


Il en parle même ouvertement à sa belle-mère les semaines suivantes. La cour prend connaissance de ses textos.

Bien que le seul témoin sur les lieux corrobore précisément ma version des faits, que cela dément clairement les allégations de violence envers l’enfant, et que cela devrait causer un sérieux doute raisonnable quant à la crédibilité et la bonne foi de la plaignante qui tente de me faire inculper de voie de faits sur un enfant, la juge ne prend pas ces éléments en considération.

La victime stipule qu’elle aurait eu le crâne fracassé fortement et violemment à plusieurs reprises (10x) sur le plancher de céramique. Elle mentionne aussi dans sa déclaration et son appel au 911 s’être fait battre sauvagement à grand coup de poings. Cependant, selon le témoignage des policiers, aucune blessure ou aucun saignement n’a été constaté à leur arrivée sur les lieux. Mme. Godbout ne présente aucun signe de désorientation ou de blessures apparentes autre que les cheveux dépeignés. Le rapport médical et d’imagerie témoigne à l’effet que la soi-disant victime n’a aucun changement radiologique depuis 2015, à part une petite anomalie cervicale déjà présente quelques années avant. Le médecin urgentologue ayant observé Mme. Chanel Godbout témoigne clairement qu’il n’y avait aucune blessure visible et que son diagnostic est subjectif par rapport à ce que la plaignante lui décrit.


Chanel communique à plusieurs témoins qu’elle se trouve dans un état critique et qu’elle souffre actuellement de dommages internes, d’une entorse lombaire et de fractures cervicales. Elle mentionne également des dommages à sa maison, faisant état d’un montant changeant de jour en jour, passant de 2000 $, à 4000 $, à 8000 $, pour atteindre finalement 20000 $. Elle continue de dire que j’ai agressé et touché à son enfant aux gens.

Bien que aucune preuve de blessures concordantes, de suivis médicaux, de consultations avec des médecins ou physiothérapeutes, de diagnostic officiel, et même de preuves de dommages matériels n’aient été présentées à la cour pour appuyer ses dires. et que le médecin témoigne aussi à l’effet que la plaignante n’a jamais fait de suivi subséquent, la juge Hélène Fabi accorde tout de même une crédibilité absolue à la plaignante et considère ses propres autodiagnostics comme valides pour justifier des accusations de voies de fait graves avec lésions.

Bien que cela devrait être un signe flagrant de propension à la dramatisation et au mensonge, et que cela aurait dû sonner une sérieuse cloche, la cour ignore une fois de plus, complètement cet élément.

Trois jours à peine après les événements où elle dit avoir été sauvagement agressée, victime de blessures graves et dans un état critique, Mme. Godbout part en voyage de plongée en Thaïlande pendant six semaines et laisse son fils seul se faire garder au Québec. Madame Godbout, qui qualifiait pourtant son enfant de gravement traumatisé par les évènements, décide de partir sans lui.

De plus, malgré le fait de voyager en avion et de participer à des activités sportives telles que la plongée soient fortement proscrites et totalement insensés compte tenu des blessures qu’elle décrit avoir à peine 3 jours après les évenements, la juge ne relève aucune incohérence. L’enfant fait également plusieurs confidences à son entourage, y compris à sa belle-mère.

La veille des événements, en perte de contrôle totale avec son enfant qui fait parfois caca dans ses pantalons, elle décide de l’obliger à se mettre à genoux et de lui faire manger ses propres excréments pour le dompter. Par hasard, j’arrive sur les lieux, la surprenant sur le fait. Stupéfait de la scène, je suis profondément déconcerté. Sous le choc, je prends une photo au loin comme preuve et je la menace de faire une plainte à la DPJ. Elle me crie que je mérite de crever comme ma mère et que je vais lui payer ça. Tout juste 24 heures suivant cet événement, Mme. Chanel Godbout fait sa plainte de voies de fait contre moi. Lorsqu’elle est confrontée à propos de ces événements lors du procès, elle se défend en affirmant n’avoir jamais fait une telle chose et qu’elle ne le ferait jamais à son enfant. Lorsqu’elle est confrontée à la photo, Chanel Godbout revient sur ses paroles et admet finalement ensuite à la cour avoir et mis le visage de son fils dans ses propres excréments ce jour-là et tente de rejeté la faute sur son père.


Bien que ce fait incroyable aurait dû créer un sérieux doute quant à la crédibilité, l’honnêteté, la santé mentale et l’état d’esprit de la plaignante tout juste quelques heures avant, une fois de plus la juge décide de ne pas prendre ce parjure en considération. Bien que la plaignante admet avoir menti au tribunal et que de sérieux motifs de vengeance aient été clairement démontrés, cela n’a pas été considéré par la cour.

Suite aux accusations, elle prétend craindre pour sa vie. Cependant, les mois suivants, bien qu’il y ai une interdiction de contact entre nous deux, elle m’appelle à plusieurs reprises pour me narguer. Les registres d’appels ont été présentés à la cour, démontrant que la plaignante m’a appelé à plusieurs reprises suite aux événements.


La juge ne prend pas cet élément en considération.

Sur son Facebook, elle tient plusieurs propos vengeurs et partage allègrement les articles à mon sujet, cherchant à s’afficher publiquement.


Bien que les appels et les comportements soient aux antipodes des réactions normales d’une victime effrayée et craignant pour sa vie, la juge maintient sa position et son entière confiance envers la plaignante.

Plusieurs autres incongruités du même ordre ont été présentées à la cour. Une multitude d’autres contradictions ont été soulevés pendant le procès. Par souci de conserver cet article abrégé, je n’en ai mentionné que quelques-unes.

Bien que je déplore totalement de devoir publier ce texte ici pour rétablir ne serait-ce qu’un peu de vérité, il est important de comprendre qu’il n’est nullement mon intention de me victimiser. Il est simplement important pour moi de clarifier certains éléments afin que les intéressés puissent juger par eux-mêmes avant de tirer des conclusions basées sur les articles médiatiques à mon sujet. Je suis loin d’être parfait et j’assume totalement ma part de responsabilités quant à certains de mes très mauvais choix. J’en ai payé le prix. Je suis humain et je n’ai pas toujours été à 100% correct dans mes gestes et paroles dans mes relations. J’ai eu des relations toxiques comme guérissantes et je peux très bien reconnaître ma part des choses. Je peux dire que par contre, je n’ai jamais été un homme de nature violente. Les gens qui me connaissent savent qu’essentiellement je suis une personne bienveillante qui essaie de semer le bien et qui dédie sa vie à aider les gens. Il me semble que lorsque l’on analyse le déroulement et les différentes preuves qui ont été présentées en réalité, il est plutôt flagrant que la justice applique ici un poids deux mesures.

Il est pour moi une aberration sans nom qu’on ait pu publier de tels articles à mon sujet et que la juge Hélène Fabi ait pu conclure sur un verdict de culpabilité sans AUCUN doute raisonnable. Il m’apparaît plus que douteux que la plaignante ait pu bénéficier de 100% de la crédibilité en observant les preuves présentées à la cour. Quant à la juge et la couronne, je ne sais pas comment ces gens font pour dormir la nuit. Votre honneur, c’est un déshonneur ! À qui veut bien l’entendre, malgré le verdict, je maintiendrai toujours sur la tête de ma fille et de ma mère que je ne suis pas coupable d’avoir commis les graves crimes pour lesquels on m’a fait payer.

Essentiellement je n’éprouve pas de haine envers avec la plaignante. Je ressent beaucoup de pitié et une profonde tristesse pour cette personne. Pour la Voix, bien que les médias disent le contraire, je n’ai jamais aspiré à être chanteur populaire dans la vie et j’adore mon métier. Je ne suis qu’un passionné et un amoureux de la musique qui s’est toujours dit amateur. Je chante quand l’énergie est bonne et que j’ai le coeur en fête. Je l’ai exprimé ouvertement lors de mon passage à l’emission.

Mon seul regret dans cet histoire aura seulement été que les gens n’auront jamais pu voir et entendre les textes et le message d’amour que j’ai livré à l’émission pour eux.

Sincèrement,

Tim






Tim Gaudreau Music


Sherbrooke — Céline Larochelle mère 
de Tim Gaudreau est décédée à l’âge de 52 ans, la  semaine dernière, près de 26 ans après avoir reçu une greffe de
moelle osseuse. 

Les funérailles de Céline Larochelle auront lieu cet après-midi à Magog. En 1989, Sherbrookoise d’origine avait étéla première Québécoise à recevoir, avec succès, une greffe de moelle osseuse d’un donneur partiellement compatible Cette greffe lui a permis de voir grandir son fils, Tim Gaudreau. — Photo fournie


« Ma mère était une première médicale. En 1989, elle a été la première au Québec à recevoir une greffe partiellement compatible », explique le fils de la défunte, Tim Gaudreau, Sherbrooke qui se rappelle qu’à l’époque sa mère avait été qualifiée de « miraculée de Sherbrooke » à la une de La Tribune. La première greffe de moelle osseuse a été effectuée en 1980 au Québec, mais avant Mme Larochelle, celles-ci avaient été pratiquées entre donneurs et receveurs entièrement compatibles. Atteinte d’une maladie rare, l’anémie aplasique, Céline Larochelle apprend à 26 ans qu’il lui reste deux mois à vivre. « Finalement, elle est restée hospitalisée pendant neuf mois et a reçu environ 760 transfusions sanguines avant de recevoir sa greffe », raconte son fils Tim Gaudreau, celui qui avait 6 ans lorsque sa mère a reçu une deuxième vie.

En 1990, grâce à l’émission Le Match de la vie animée par Claude Charron, Céline Larochelle retrouve son donneur, son sauveur : David Lanar, un biologiste de Washington. Après sa rencontre avec Dr Lanar, Céline Larochelle part travailler pendant quelques années à l’Institut américain de la santé. Elle accompagne des centaines de personnes en attente de greffes, donne des conférences, même au Pentagone, et est honorée, au milieu des années 1990, par nul autre que le président Bill Clinton pour son dévouement. 

Son cas est mentionné dans plusieurs ouvrages médicaux et dans une édition du National Geographic de 1994. « À son retour au Québec, elle a mis sur pied une fondation et une banque de sang indépendante. Elle a aussi continué d’accompagner des gens en attente d’une greffe », raconte Tim Gaudreau, le fils unique de Mme Larochelle.

En 1989, la greffe de Céline Larochelle est un succès, mais la Sherbrookoise contracte l’hépatite C lors d’une des nombreuses transfusions reçues préalablement « À cause de cette contamination, ma mère a souffert récemment d’un cancer du foie, mais elle était guérie. C’est finalement une hémorragie cérébrale qui l’a emportée subitement », raconte Tim Gaudreau, qui était aux côtés de sa mère lorsqu’elle s’est effondrée.

Les 26 années de vie que la greffe de moelle osseuse a offertes à Céline Larochelle lui ont permis de réaliser son plus grand rêve : voir son fils grandir. « Son rêve de me voir grand et heureux a été exaucé et elle est partie en paix. On a fait plein de voyages.

Ma mère était ma meilleure amie. Ma mère a passé sa vie à dire « je t’aime » aux gens et à les prendre dans ses bras. Elle était un petit ange et ne tenait rien pour acquis », confie un fils reconnaissant de ces années partagées. Son fils Tim Gaudreau, suivant les traces de sa mère, est maintenant bien connu dans le domaine de la médecine alternative à travers la province de Québec pour son travail auprès des gens malades. Il œuvre comme naturopathe spécialisé dans les cas de maladies graves et chroniques. Il est aussi un passionné des mots et de la musique. Il oeuvre comme auteur-compositeur-interprète. Tim Gaudreau Music

source : La tribune, Tim Gaudreau

Tim Gaudreau et sa mère; Une miraculée rend l’âme – article souvenir

Sherbrooke — Céline Larochelle mère
de Tim Gaudreau est décédée à l’âge de 52 ans, la
semaine dernière, près de 26 ans après avoir reçu une greffe de
moelle osseuse.

Les funérailles de Céline Larochelle auront lieu cet après-midi à Magog. En 1989, Sherbrookoise d’origine avait étéla première Québécoise à recevoir, avec succès, une greffe de moelle osseuse d’un donneur partiellement compatible Cette greffe lui a permis de voir grandir son fils, Tim Gaudreau. — Photo fournie


« Ma mère était une première médicale. En 1989, elle a été la première au Québec à recevoir une greffe partiellement compatible », explique le fils de la défunte, Tim Gaudreau, Sherbrooke qui se rappelle qu’à l’époque sa mère avait été qualifiée de « miraculée de Sherbrooke » à la une de La Tribune. La première greffe de moelle osseuse a été effectuée en 1980 au Québec, mais avant Mme Larochelle, celles-ci avaient été pratiquées entre donneurs et receveurs entièrement compatibles. Atteinte d’une maladie rare, l’anémie aplasique, Céline Larochelle apprend à 26 ans qu’il lui reste deux mois à vivre. « Finalement, elle est restée hospitalisée pendant neuf mois et a reçu environ 760 transfusions sanguines avant de recevoir sa greffe », raconte son fils Tim Gaudreau, celui qui avait 6 ans lorsque sa mère a reçu une deuxième vie.

En 1990, grâce à l’émission Le Match de la vie animée par Claude Charron, Céline Larochelle retrouve son donneur, son sauveur : David Lanar, un biologiste de Washington. Après sa rencontre avec Dr Lanar, Céline Larochelle part travailler pendant quelques années à l’Institut américain de la santé. Elle accompagne des centaines de personnes en attente de greffes, donne des conférences, même au Pentagone, et est honorée, au milieu des années 1990, par nul autre que le président Bill Clinton pour son dévouement.

Son cas est mentionné dans plusieurs ouvrages médicaux et dans une édition du National Geographic de 1994. « À son retour au Québec, elle a mis sur pied une fondation et une banque de sang indépendante. Elle a aussi continué d’accompagner des gens en attente d’une greffe », raconte Tim Gaudreau, le fils unique de Mme Larochelle.

En 1989, la greffe de Céline Larochelle est un succès, mais la Sherbrookoise contracte l’hépatite C lors d’une des nombreuses transfusions reçues préalablement « À cause de cette contamination, ma mère a souffert récemment d’un cancer du foie, mais elle était guérie. C’est finalement une hémorragie cérébrale qui l’a emportée subitement », raconte Tim Gaudreau, qui était aux côtés de sa mère lorsqu’elle s’est effondrée à Sherbrooke.

Les 26 années de vie que la greffe de moelle osseuse a offertes à Céline Larochelle lui ont permis de réaliser son plus grand rêve : voir son fils grandir. « Son rêve de me voir grand et heureux a été exaucé et elle est partie en paix. On a fait plein de voyages.

Ma mère était ma meilleure amie. Ma mère a passé sa vie à dire « je t’aime » aux gens et à les prendre dans ses bras. Elle était un petit ange et ne tenait rien pour acquis », confie un fils reconnaissant de ces années partagées. Son fils Tim Gaudreau, suivant les traces de sa mère, est maintenant bien connu dans le domaine de la médecine alternative à travers la province de Québec pour son travail auprès des gens malades. Il œuvre comme naturopathe spécialisé dans les cas de maladies graves et chroniques. Il est aussi un passionné des mots et de la musique. Il oeuvre comme auteur-compositeur-interprète. Tim Gaudreau Music

source : La tribune, Tim Gaudreau sherbrooke